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L’incontournable alliance
[texte de Martine Kaluszynski lue par Michelle Perrot]

suivi de :

L’enfermement des femmes sous la IIIème République

Origine de la réalisation: Cnfe-PJJ, Association pour l'Histoire de l'éducation surveillée et de la protection judiciaire des Mineurs (AHES-PJM), Université Paris 1 - CREDHESS

Sujet(s): Prison, Histoire, Criminalité féminine, Incarcération, Système judiciaire, Histoire, Pénalisation, Pouvoir, Théorie scientifique, Idéologie, Discours, Michel Foucault, Mineur de justice

: Association pour l'Histoire de l'éducation surveillée et de la protection judiciaire des Mineurs (AHES-PJM)

: Courte intervention de Michelle Perrot présentant le travail de Martine Kaluszynski qui n’a pas pu participer au colloque. Elle propose un écrit intitulé « Savoirs et politique sur le crime en France sous la IIIème République : l'incontournable alliance » et analyse deux terrains qui paraissent similaires dans leurs préoccupations (les phénomènes criminels) mais où le mode d'appréhension, les méthodes, les objectifs, les acteurs sont distincs : l'Ecole Lyonnaise de criminologie et la Société générale des prisons.
Puis, communication de Béatrice Koeppel portant sur les savoirs et dispositifs de l’enfermement des femmes sous la IIIème République à travers notamment l’étude de textes fondateurs. Juristes, médecins et criminologues ont développés quantité de théories qui n’ont pas été sans effet sur les conditions d’incarcérations des femmes. Entre 1914 et 1939, si les prisons pour femmes se modernisent en se diversifiant, les discours généraux des criminologues se sont détachés des femmes pour envahir le secteur des mineurs