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Belle-Isle-en-Mer : l'enfance en pénitence (1880-1950)

Type de document
Vidéo
Auteur(s)
Basdevant Michel (réal.), Bourquin Jacques, Illiaquier Michel, Pors Dominique
Origine de la réalisation
Association pour l'Histoire de l'éducation surveillée et de la protection judiciaire des Mineurs (AHES-PJM), Cnfe-PJJ, Centre de Recherche interdisciplinaire de Vaucresson (CRIV), CNRS audiovisuel
Date
1997
Langue
fre
Description matérielle
28 min : 04 sec. Couleur ; Conservation en format numérique (.mpg)
Sujet(s)
Institution publique d'éducation surveillée, Education surveillée, Rééducation, Détention des mineurs, Personnel de l'institution, Atelier, Quotidien, Discipline, Pédagogie, Apprentissage professionnel, Ordonnance de 1945, Enseignement, Certificat d'aptitude professionnelle, Grève, Mérite, Innovation pédagogique, Archaïsme, Prise en charge, Personnel de l'institution, Violence en institution, Formation initiale, Colon, Colonie agricole, Colonie pénitentiaire, Fugue, Evasion, Privation, Formation continue, Marin, Loisir, Journal, Activité, Modélisme, Lieu de mémoire, Musique, Insularité, Bagne d'enfants, Isolement, Témoignage, Alexis Danan, Jacques Prévert, Marcel Carné, Serge Reggiani, Arletty, Martine Carol, Anouk Aimée, Paul Meurisse, Pierre-Henri Teitgen, René Moret, François Dhallenne, Fernand Deligny, Paul Lutz, Viseau, Louis Roubaud, Institution pour mineurs de justice
Lieu et/ou période
Belle-Ile-en-Mer
Le Palais
Haute Boulogne
Bruté
1880-1950
Droits
Ministère de la justice - Cnfe/PJJ ; Criv'image

Description / Résumé
Composé d'un témoignage de personnel de l’époque, de documents d’archives et d’une abondante iconographie, ce documentaire vidéo rappelle l’Histoire de la maison d’éducation surveillée de Belle-Ile-en-Mer, de sa création en tant que « colonie pénitentiaire et correctionnelle » en 1880 à sa lente transformation en M.E.S. dans les années 1930, 1940. Les changements de statuts y sont aussi détaillés, appelés « colons » les mineurs pris en charge sont alors renommés « pupilles », les « surveillants » devenant à leur tour « moniteurs ». Tout au long du film le climat de violence régnant dans l’institution y est dépeint ; les incidents notoires de 1934 (débouchant sur « La chasse à l’enfant », autrement dit la chasse aux colons) qui remirent en question de façon profonde le fonctionnement du centre y sont également évoqués. Ces événements décrits par Jacques Bourquin furent si "médiatisés" à l’époque qu’ils ont failli donné lieu à un film (de Marcel Carné et Jacques Prévert), projet qui finalement n’a jamais abouti.



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